"Si je devais qualifier ce qui soutient mon travail pictural, je dirais que c'est la saturation de l’espace, l’exacerbation du détail, la démultiplication des formes dynamisant la composition, l’explosion de la couleur, l’excès de la matière et la surcharge d’éléments hétéroclites sur la toile, et que tout cela est au service d’une esthétisation du "presque rien".
J'éprouve en effet un vif intérêt pour tous les rites sociaux et les fêtes populaires au Brésil, notamment celles du Nordeste, et en particulier pour l'ensemble des objets décoratifs sans valeur qui s'y trouvent utilisés pour orner vêtements et lieux, le Carnaval étant sur ce plan la démonstration la plus signifiante. De ce point de vue, il est clair que ma démarche plastique aura trouvé sa dynamique dans ces influences culturelles et esthétiques."